Législatives : les déboires des jeunes médecins et internes engagés

Les internes et jeunes médecins engagés dans la bataille des législatives ont majoritairement subi des revers, ce dimanche 11 juin.

Exception notable, le Dr Thomas Mesnier, 31 ans, que « le Quotidien » a suivi pendant sa campagne, a obtenu 38 % dans la 1^re circonscription de Charente sous la bannière de La République en marche. L'urgentiste, qui exerce au centre hospitalier d'Angoulême, se trouve en ballottage très favorable et sera opposé dimanche prochain à Martine Boutin, candidate de la France Insoumise, arrivée loin derrière (13,3 %).

En Meurthe-et-Moselle (6^e circonscription), Hélène Rossinot, interne en santé publique très engagée dans la recherche, qui se présentait sous l'étiquette divers mais qui avait reçu le soutien du Premier ministre Édouard Philippe, échoue de très peu à se qualifier au second tour. La fille de l'ancien maire de Nancy, le Dr André Rossinot, a décroché 15 % des suffrages. Distancée par les candidats du Front National et de la France insoumise, elle a sans doute fait les frais de la non-investiture officielle de La République en marche.

Des scores sévères

Benjamin Birene, qui se présentait pour Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), dans la 2^e circonscription de l'Aube, est sèchement éliminé. L'interne en gynécologie-obstétrique, qui avait expliqué dans un entretien les raisons de son engagement dans cette campagne, n'a rassemblé que 2,44 %. 

Un autre jeune médecin investi par EELV en Meurthe-et-Moselle (3^e circonscription), le Dr Mikaël Agopiantz, gynécologue médical au CHU de Nancy, échoue également avec 2,36 % des suffrages.

En Haute-Garonne, Matthieu Guilhem, interne en médecine générale engagé sous l'étiquette de l'UPR de François Asselineau, ne recueille que 1 % des voix dans la circonscription de la députée socialiste sortante Catherine Lemorton (dans laquelle s'étaient présentés trois médecins tous éliminés).