Ma thèse en 180 secondes : une présentation d’Alphanie Midelet sur l'apnée du sommeil distinguée par le jury

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Publié le 02/06/2022

Crédit photo : MT180/France Universités-CNRS/David Pell

C’est la présentation d’une thèse sur l’apnée du sommeil qui a été distinguée le 31 mai par le premier prix du jury du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180)*. La lauréate, Alphanie Midelet, doctorante à l’université Grenoble Alpes (UGA), renouvellera son exercice de vulgarisation de ses travaux (« Traitement du syndrome d’apnée obstructive du sommeil par pression positive continue : étude des données de télésurveillance pour comprendre l’impact des modifications du traitement et prédire les évènements aigus ») pour la finale internationale du concours le 6 octobre prochain à Montréal.

En 180 secondes donc, la doctorante** en data science à l’École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition et l'environnement (Edisce) de l’UGA parvient à résumer de manière ludique voire poétique ce qu’est l’apnée du sommeil (« vous arrêtez de respirer pendant plus de dix secondes au moins 30 fois par heure de sommeil »), son impact (« Dormir suffisamment ce n’est pas suffisant, dormir en respirant, oui c’est nécessaire »), sa prise en charge thérapeutique via un masque connecté à une machine, porté chaque nuit par 1,4 million de Français (« Avec une machine qui envoie de l’air, plus jamais d’apnée, si tout est bien réglé »), mais surtout les pistes qu’elle explore pour adapter les traitements (« évaluer l’impact d’un changement de réglage ») et prédire les évènements aigus.

À partir des données de télésurveillance issues d’appareils à pression positive continue, Alphanie Midelet élabore ainsi des algorithmes et des modèles statistiques pour des systèmes d’alerte en temps réel des évènements aigus pouvant conduire à des pathologies plus graves telles que la crise cardiaque (une modification des apnées est observée les nuits précédant une crise cardiaque).

*Concours organisé par le CNRS et France Universités en partenariat avec l’Université de Lyon.
**Alphanie Midelet est doctorante au sein de l'entreprise Probayes et du Laboratoire hypoxie et physiopathologies cardiovasculaires et respiratoires (HP2 - Inserm, UGA), dans le cadre d'une collaboration avec le Miai (Multidisciplinary Institute of Artificial Intelligence) de Grenoble et le Cross-disciplinary program Life (is LaDE of ChoiCes) de l’Idex Université Grenoble Alpes.


Source : lequotidiendumedecin.fr