L'ESC demande à l'Italie d'assouplir l'accès aux défibrillateurs

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Publié le 05/03/2018

À l'occasion de son congrès Care 2018, la société européenne de cardiologie (ESC) demande à l'Italie de modifier la loi qui interdit aux Italiens d'utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE) s'ils ne disposent pas d'un certificat prouvant qu'ils sont formés pour le faire.

L'ESC s'appuie sur une étude menée par l'équipe du Dr Enrico Baldi, de l'institut scientifique d'hospitalisation et de soins, rattachés à la policlinique San Matteo, de Pavie. Les chercheurs ont utilisé les données du registre des arrêts cardiaques de Pavie mise en place en octobre 2014. Sur 140 patients victimes d'arrêt cardiaque devant témoin et ayant un rythme choquable, seulement 9 (soit 6,4 %) ont bénéficié d'un DAE.

« C'est très bas, affirme le Dr Baldi, dans les pays où des lois de type "bons samaritains" ont été mises en place, le taux d'utilisation de DEA sur patients choquable atteint 15 à 20 % ». La même étude montre que la survie à 30 jours est de 60 % chez les patients ayant bénéficié de la pose d'un DAE par un témoin, contre 24 % chez des patients ayant les mêmes caractéristiques mais qui ont dû attendre la venue des services d'urgence.


Source : lequotidiendumedecin.fr