Au terme de l’étude IMPROVE-IT, l’ézétimibe devrait pouvoir être envisagée dans les circonstances où le risque cardio-vasculaire reste élevé chez les patients sous statine malgré l’utilisation d’une dose maximale ou en cas d’intolérance. Les suites d’un syndrome coronaire aigu constituent une telle circonstance.
Néanmoins, « considérant le caractère particulièrement coûteux de la prise en charge de l’ézétimibe », la prise en charge de toute instauration d’un traitement par ézétimibe est subordonnée à l’accord préalable du service du contrôle médical. Cet accord concerne les patient chez lesquels l’ézétimibe n’a pas été délivré depuis six mois. À noter que la Fédération des médecins de France s’et offusquée des pratiques de la CPAM des Yvelines, elle dénonce en effet les « accusations fantaisistes » visant « de très nombreux médecins du département ». La caisse leur reproche d’avoir initié des traitements par rosuvastatine et ézétimibe sans passer par une demande d’accord préalable. Pour le Dr M. Garrigou-Grandchamp, responsable de la cellule juridique de la FMF, le courrier de la CPAM des Yvelines a été adressé à des praticiens qui n’avaient fait que « renouveler un traitement et qui n’étaient donc pas concernés par ces accusations déplacées ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature