Malgré une baisse substantielle de la consommation d’antibiotiques depuis le début des années 2000, la France reste parmi les plus gros consommateurs en Europe (30 % de plus que la moyenne européenne, trois fois plus que les pays les plus vertueux). Les infections ORL en sont la principale indication.
→ Cette sur-prescription a des effets délétères considérables : augmentation injustifiée des coûts, iatrogénie, développement de résistances.
Chaque année, 158 000 personnes contractent une infection à bactérie multirésistante et 12 500 en décèdent.
→ L’incertitude diagnostique (étiologie virale versus bactérienne en particulier) est un pourvoyeur majeur d’antibiothérapie inutile : 30 % des antibiotiques prescrits en ville seraient inappropriés. Cette incertitude doit pouvoir être réduite : généralisation des TDR – seuls 16 % des généralistes déclaraient les utiliser « régulièrement » en 2010 –, meilleure qualité des otoscopes, définition binaire des situations cliniques justifiant une antibiothérapie, diffusion des recommandations de bonne pratique. Il est urgent que la prescription des antibiotiques soit réservée aux seules situations cliniques où leur efficacité a été démontrée.
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