• AUX MÉDECINS
Du fait du caractère dissimulé et culpabilisé du phénomène, il est souvent ignoré. C’est pourquoi la première des attitudes est d’y penser et d’en parler avec l’adolescent(e) lors des consultations.
S’intéresser à son utilisation du téléphone et de ses écrans.
Y penser en particulier en cas de tentative de suicide, lors de l’apparition récente de signes dépressifs, d’absentéisme scolaire, de troubles du sommeil
- Interroger sur l’existence de harcèlement
- Évaluer l’état affectif
- Donner des éléments de psychoéducation : expliquer la dangerosité de certains comportements tels que donner ses coordonnées précises, de filmer sa nudité, et ses actes sexuels (solitaires ou non)
• AUX PARENTS
Sans espionner l’adolescent (un parent ne doit pas s’inscrire comme ami de son adolescent sur les réseaux sociaux), les parents peuvent remarquer que leur adolescent :
- évite d’allumer son téléphone ou son ordinateur
- semble mal à l’aise si on lui parle de leur utilisation
- sursaute quand il reçoit un texto, ou un quelconque message
Ces petits signes devraient inciter à un dialogue familial pour dépister une cyberviolence
• AUX ADOLESCENTS
1. informe-toi bien sur la cyber violence
2. protège tes mots de passe
3. garde tes photos privées
4. n’ouvre jamais les messages d’inconnus
5. n’oublie pas de te déconnecter (log out)
6. réfléchis avant d’envoyer
7. crée ou participe à un club de lutte contre la cyberviolence
8. mets des restrictions pour les accès à tes profils
9. « google « toi régulièrement : c'est-à-dire va régulièrement sur les moteurs de recherche pour voir comment tu apparais
10. ne deviens pas toi-même cyber-agresseur
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