En empochant la plus forte hausse des revenus 2012, avec une croissance du BNC à deux chiffres, les anesthésistes-réanimateurs ont fait coup double en reprenant, avec 203 000 euros de résultat imposable, la tête des spécialités les plus lucratives, devant les radiologues. Ce résultat s’explique en grande partie par la hausse des recettes. « Ce n’est pas la valeur des actes qui a cru mais l’activité, affirme le Dr Michel Lévy, président du Syndicat national des anesthésistes réanimateurs de France (SNARF). La démographie de notre spécialité est en baisse mais l’activité, elle, augmente avec le vieillissement de la population. » Classée dans les spécialités à forte pénibilité, l’anesthésie-réanimation s’accompagne de nombreuses gardes (229 euros) et astreintes (150 euros) de nuit. « Les anesthésistes ont longtemps été classés loin derrière les chirurgiens, explique un responsable syndical. Ils sont dans une dynamique positive du travailler plus pour gagner plus. »
La hiérarchie générale des revenus évolue très peu d’une année sur l’autre.
Les chirurgiens généraux (-7 000 euros en moyenne) perdent une place et passent derrière leurs confrères orthopédistes. Les angiologues et neurologues devancent dorénavant les gynécologues-obstétriciens. Dermatologues et médecins réadaptateurs rétrogradent derrière la médecine générale. Sans surprise les 8 dernières disciplines de ce palmarès sont des spécialités cliniques.
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