L'Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (AFFEP) interroge, à la faveur de deux enquêtes en ligne, les étudiants et internes sur l'attractivité de la spécialité (stages, risque professionnel, etc.) et l’opportunité de création d'un « co-DES » spécifique à la prise en charge de l'enfant et de l'adolescent (PEA).
La question du co-DES a déjà été évoquée en 2017 lors de la réforme du 3e cycle. Les internes intéressés peuvent déjà suivre une option PEA d'un an (allongeant leur DES à cinq ans). Mais dans la communauté universitaire, certains plaident pour que l'option devienne un diplôme à part entière. « La pédopsychiatrie s'est autonomisée en Europe. Six semestres en moyenne sont nécessaires pour être formés. La France fait bande à part », explique l'AFFEP. La filiarisation permettrait surtout de former plus rapidement un nombre accru de pédopsychiatres. La spécialité a perdu, entre 2007 et 2016, la moitié de ses effectifs alors que les besoins de prise en charge (troubles de l’apprentissage ou de l’attention, décrochage scolaire, violence, harcèlement, radicalisation) augmentent.
Littérature ou médecine ? Cette interne n’a plus besoin de choisir : « Je veux continuer à écrire ! »
Ecos tests : 288 étudiants en médecine concernés par la perte de leurs grilles d’évaluation en raison de bugs
C’est quoi ta spé ? – Épisode 02
[VIDÉO] « On nous imagine avec une mallette de seringues remplies de botox » : Gabriel, interne en chirurgie plastique, démonte les clichés
Souffrance des soignants : 6 000 appels recensés sur la plateforme SPS en 2023, dont un tiers d'étudiants