Née au Cameroun en 1973, considérée – après une vingtaine d’ouvrages et de nombreuses récompenses, dont le prix Femina 2013 pour « la Saison de l’ombre »– comme une grande voix de la littérature française, Léonora Miano publie son premier roman, écrit il y a plus de vingt ans. « Stardust » raconte les mois passés, quand elle avait 23 ans, dans un centre d’hébergement d’urgence du XIXe arrondissement de Paris. Elle était alors sans argent, sans domicile, sans titre de séjour, seule avec un bébé, sa fille, qui, à ce moment et au long des épreuves qui n’ont pas cessé à la sortie du foyer, l’a empêchée de mettre fin à ses jours. Si le décor est daté, ce roman d’une jeune femme affrontant la grande précarité questionne toujours : manque de moyens pour soulager les misères, mépris des institutions, dureté de la survie dans les centres « d’accueil » et, toujours, le désespoir. (Grasset, 215 p., 18,50 €)
Le roman de la grande précarité
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Publié le 30/09/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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