* Le Musée Marmottan Monet explore « le Théâtre des émotions » avec près de 80 œuvres (Dürer, Fragonard, Courbet, Picasso, Schiele, Dalí, Fautrier, Boltanski…). La représentation des émotions s’enrichit au cours du temps de la philosophie, la littérature et la science. Aux visages figés du Moyen Âge, accompagnés d’un mouchoir, d’une fleur pour représenter la tristesse ou le mariage, succèdent au XVIIe siècle les vanités, qui rappellent que l’instant est précieux. Les visages alors s’animent – les têtes d’expression de Lebrun en proposent un répertoire – et les corps interagissent. Il se développe une individualité de la personne. Fragonard, dans « le Verrou », projette une intensité physique et érotique. Si le romantisme exalte le ressenti, les électrodes de Duchenne de Boulogne et les études de Freud sur l’inconscient enrichissent le corpus des expressions. Avec les atrocités des guerres du XXe, des formes abstraites ou colorées vont se substituer à la représentation humaine. (Jusqu'au 21 août, marmottan.fr)
* « La neutralité de la photo de guerre est illusoire. » Démonstration avec « Photographies en guerre » au musée de l'Armée, un parcours de 300 clichés, du siège de Rome en 1849 à la guerre en Syrie. Évolution des techniques, des pratiques (professionnels ou amateurs) et des intentions (informer, convaincre, témoigner…), liberté de la presse. Une exposition sur la représentation du conflit et non sur le conflit lui-même. (Jusqu’au 24 juillet, musee-armee.fr)
* Même intention avec « Femmes photographes de guerre » au musée de la Libération, 80 photos de huit femmes qui ont couvert les conflits internationaux depuis la guerre d’Espagne, sur le front dans l’horreur et dans l’intimité des familles. Ce sont Lee Miller, Gerda Taro, Catherine Leroy, Christine Spengler, Françoise Demulder, Susan Meiselas, Carolyn Cole, Anja Niedringhaus. (Jusqu’au 31 décembre, museeliberation-leclerc-moulin.paris.fr)
* « Mathieu Pernot. La ruine de sa demeure », 60 photos prises au Moyen-Orient depuis 2019 sur les traces du voyage de son grand-père en 1926, avec les ruines millénaires de Baalbek et de Ninive et celles de villes détruites par les conflits récents, Beyrouth, Homs, Alep, Mossoul. (Jusqu'au 19 juin, henricartierbresson.org)
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