Outre un certain nombre de raisons aux souffrances psychologiques des jeunes, il en est une, incontestable et soigneusement masquée, y compris par les média, et par le Quotidien du Médecin : ce sont les effarants dégâts psychologiques que la gestion « macronienne », autrement dit par le sieur Véran, alors ministre de la Santé en poste, de l'ensemble de la « crise Covid ».
Cette « gestion » , en enfermant les jeunes, en leur interdisant les rencontres et contacts avec leurs semblables, en leur supprimant les sources de revenus complémentaires et indispensables pour eux/elles, représentées par les « petits boulots », et encore à l'aide de quelques autres mesures aussi arbitraires qu'imbéciles (les « jeunes » n'étant pas à risque, sauf quelques cas particuliers)… Cette gestion, donc, a produit une destruction systématique de toute la génération des adolescents, post-adolescents, et jeunes adultes… Tout ça pour protéger et préserver les « vieux », électorat (à cette époque) majoritaire de M. Macron… alors que les jeunes ne votaient pas (et ne voteront pas) majoritairement pour lui.
Encore une fois, face à un virus respiratoire, à transmission aérienne, dangereux pour les personnes fragilisées par leur âge, et/ou par des comorbidités, les mesures de bon sens étaient d'isoler/confiner uniquement ces personnes fragilisées, et non pas d'isoler les personnes en bonne santé et/ou non exposées aux risques de complications.
Bien entendu, les mesures de bon sens incluaient le port des masques (dont M. Véran avait dit qu'ils étaient inutiles), et les mesures d'hygiène comportementale indispensables (lavage des mains, absence de proximité en cas de symptômes respiratoires, etc.).
Les « responsables » de l’État ont préféré passer la camisole au peuple français, et sacrifier sa jeunesse… « Nous sommes en guerre », leitmotiv de M. Macron dans un discours mémorable, lui donnant, par le discours de la peur (pire que les épidémies de peste du Moyen-Âge !) l'occasion de transformer la majorité de son peuple en moutons. Peut-être pourrions-nous demander au peuple ami ukrainien ce qu'est un état de guerre, et transmettre l'information à M. Macron ?
Et la politique actuelle du pouvoir en place en France, tournant le dos (malgré des belles paroles de type « greenwashing », c'est-à-dire du faire semblant de prendre en compte les impératifs absolus environnementaux pour offrir un monde habitable aux jeunes générations) aux impérieuses et nécessaires réformes environnementales, ne risque pas de rassurer cette « jeune génération ».
Donc, là encore, honte au pouvoir en place depuis quelques années, honte au ministre Véran pour leur (absence de) gestion, non seulement de la crise Covid, mais aussi plus généralement pour leur absence de considération pour l'avenir de la « jeune génération ».
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans Le Quotidien du Médecin ?
Adressez vos contributions aurelie.dureuil@gpsante.fr
C’est vous qui le dites
« En 5 heures, ils gagnent 2 000 euros défiscalisés »
Éditorial
Seulement 5 % ?
Devis de vie
Prévention, vous avez dit prévention ?