Des cas peuvent justifier un refus d’acte ou d’intervention à visée esthétique. Le consentement éclairé doit être mutuel, rappelle le Dr Adel Louafi, président du Syndicat de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique (SNCPRE) : « Si une des parties n’est pas d’accord sur l’intervention, elle n’a pas lieu. » Il existe aussi des contre-indications d’ordre pathologique ou psychiatrique (dysmorphophobie*), mais les plus délicates sont d’ordre psychologique, poursuit le chirurgien : « Il s’agit d’évaluer si le patient est suffisamment stable pour subir une intervention. Cela réclame de l’écoute, de l’expérience et une réorientation avec tact si besoin. » Autres cas de figure : les attentes irréalistes, techniquement infaisables ou au prix de risques inconsidérés (interventions multiples par exemple).
*Un défaut mineur, difficilement décelable, invisible à une distance sociale, cause une souffrance démesurée.
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