La plupart de nos voisins européens permettent aux médecins de communiquer sur leur activité, voire de faire de la publicité.
En Allemagne, les praticiens peuvent communiquer les informations factuelles liées à leur profession (qualification et formation, domaine d'activité, informations professionnelles), indique l'équivalent de notre code de déontologie, révisé en 2018. Ils ne doivent pas faire de promotion commerciale ou se comparer à d'autres praticiens.
En Grande-Bretagne, les règles sont plus souples. Le médecin peut communiquer de manière « honnête et fiable ». Il peut faire la promotion de ses services mais ne doit pas jouer sur « la vulnérabilité du patient et son manque de connaissances médicales ».
Pour les médecins espagnols, la communication et la publicité encadrées sont possibles, y compris dans les media, en se gardant « d'induire en erreur, de créer de faux espoirs ou de répandre des concepts infondés ». Les promotions et avantages commerciaux sont interdits, indique le « Codigo de deontologia medica ».
Côté transalpin, les médecins italiens peuvent communiquer sur leurs titres et spécialisations, l'activité professionnelle, les soins et leurs tarifs. Cela ne doit être pas être fait de façon « équivoque, trompeuse ou dénigrante », précise l'Ordre italien. Les comparaisons entre praticiens sont autorisées si elles reposent sur des « indicateurs cliniques mesurables ».