L'Intersyndicale nationale des internes (ISNI) a lancé une enquête sur la santé mentale pendant l'épidémie afin d'évaluer l'impact de la crise sanitaire sur l'état physique et émotionnel des jeunes médecins.
Les internes sont invités à répondre une fois par mois au questionnaire en ligne. Il aborde le ressenti de détresse psychologique, d'anxiété, d'humeur, de sensation de peur et d'insécurité, d'estime de soi ou de qualité du sommeil. Le syndicat rappelle qu'il est « normal » de se sentir sous pression dans la situation exceptionnelle actuelle. « Le stress et toutes les émotions qui y sont associées ne doivent en aucun cas être interprétés comme une faiblesse ou une incapacité́ de votre part à faire votre travail », note-t-il en préambule de l'enquête. « Dans un contexte de tensions hospitalières déjà présentes, explique l'ISNI, les soignants, et les internes en première ligne, sont appelés à faire face à des besoins de soins grandissants tout en gérant le stress et l'incertitude. »
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