Et dans les tumeurs colorectales ?

Par
Publié le 30/09/2021
Article réservé aux abonnés

L'étude multi-cohorte de phase 1/2, KRYSTAL-1, évalue l'adagrasib chez des patients atteints de tumeurs solides avancées mutantes KRASG12C.

Dans la cohorte adagrasib en monothérapie, chez 45 patients évaluables pour l'activité clinique (après en moyenne trois lignes de traitement), le taux de réponse était de 22% et le taux de contrôle de la maladie de 87%, la durée de réponse de 4,2 mois et la SSP de 5,6 mois. On a relevé 91% d’effets indésirables (EI) liés au traitement de tout grade, 30% de grade 3/4 mais aucun EI de grade 5.

Dans la cohorte adagrasib associée au cetuximab, parmi les 28 patients évaluables pour l'activité clinique, le taux de réponse était de 43 % et le celui de contrôle de la maladie de 100%. Si on a observé des EI dans 100 % des cas, ceux de grade 3-4 concernaient 16 % des patients, et aucun EI de grade 5 n’a été à déploré. 

Administré en monothérapie ou associé au cetuximab, l’adagrasib a un impact prometteur dans les cancers colorectaux avancés avec mutation KRASG12C déjà lourdement traités. En deuxième ligne de traitement de ces tumeurs, l’association adagrasib-cetuximab fait actuellement l’objet d’un essai de phase 3.


Source : Le Quotidien du médecin