L’étude française Pada-1, menée dans le cancer du sein métastatique à récepteurs aux œstrogènes positifs et HER2 négatif, démontre pour la première fois l’efficacité d’un changement précoce d’hormonothérapie après la réalisation d'une biopsie liquide.
Ont été incluses 172 patientes traitées par inhibiteurs de l'aromatase au sein de 83 hôpitaux et porteuses de mutations de résistance à cette hormonothérapie (ESR1) détectées dans l’ADN tumoral circulant. Mais ces cancers pourraient rester sensibles au fulvestrant. Pour s’en assurer, l'étude a comparé 84 patientes ayant poursuivi le traitement standard combinant inhibiteur de l'aromatase et palbociclib et 88 traitées par le fulvestrant et le palbociclib.
Le changement anticipé d’hormonothérapie a permis de doubler la survie sans progression de la maladie (11,9 mois versus 5,7 mois), relèvent les auteurs, estimant que « le ciblage thérapeutique précoce de la mutation ESR1 entraîne un bénéfice clinique significatif », sans pour autant disposer de données sur la survie globale à ce stade.
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