En plus de ralentir et compliquer la récupération après un infarctus du myocarde (IDM), la dépression pourrait aussi augmenter d’environ 50 % le risque d’AVC. Parmi près de 500 000 patients ayant fait un IDM aux États-Unis, 10 % ont développé une dépression. Le diagnostic de dépression a été posé avant l’IDM dans un cas sur six. Les patients dépressifs avaient davantage d'hypertension artérielle, de diabète, d'insuffisance cardiaque et de bronchopneumopathie chronique obstructive. Leur IMC était plus élevé et ils étaient plus souvent fumeurs. Mais le surrisque d’AVC reste significatif, même après ajustement sur ces variables. Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de faire une dépression.
Diverses explications ont été avancées : l’état dépressif peut réduire l’assiduité aux consultations médicales et la compliance au traitement. Par ailleurs, la dépression peut entraîner des troubles du sommeil, limite souvent l’activité physique et compromet une alimentation équilibrée.
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