Après infarctus, la détresse psychologique exerce un effet délétère
Les sujets jeunes, en détresse psychologique après un infarctus, font presque deux fois plus d'évènements cardiovasculaires dans les cinq ans. Ils présentent aussi des taux plus élevés de marqueurs inflammatoires, dont l'IL6. Ce qui tend à corroborer l'impact de l'inflammation sur les récidives, et souligne l'importance de soutenir psychologiquement les patients en post-infarctus.
Après stenting, le clopidogrel fait mieux que l’aspirine
Une fois passés les 6 à 18 mois de bithérapie antiplaquettaire post stenting, quel antiplaquettaire poursuivre en monothérapie ? Une vaste étude coréenne a comparé l'aspirine (100 mg) versus clopidogrel (75 mg), chez plus de 5 000 patients. À deux ans, les évènements thrombotiques et hémorragiques ont été moins nombreux sous clopidogrel : moins d'infarctus (0,7 vs 1 %), d'AVC (0,7 vs 1,6 %), d'AVC hémorragiques (0,2 vs 0,6 %) et de saignements majeurs (1,2 vs 2 %).
En cas de fibrillation atriale (FA), l’alcool fait mauvais ménage dès le premier verre !
La consommation d’alcool augmente le risque de FA. Mais le lien de causalité est flou et le niveau de consommation à risque inconnu. Une étude a donc suivi, à distance par ECG, chaque prise d'alcool de sujets porteurs de FA paroxystique tout en surveillant leur alcoolémie. Dès le premier verre, le risque de FA augmente. Il culmine au bout de 3 à 4 heures et augmente avec le nombre de verres. Toute consommation d'alcool, même minime, majore donc le risque FA.
La cardioprotection échoue à éviter la cardiotoxicité de la chimiothérapie du cancer du sein
Une étude a évalué l'impact d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II et/ou d'un bêtabloquant, administrés dès la mise en route de la chimiothérapie adjuvante par anthracycline, dans des cancers du sein précoces sans antécédent cardiovasculaire. À deux ans, aucun de ces traitements n'a réduit le déclin de la fraction d’éjection ventriculaire gauche. La cardioprotection systématique s’avère donc inefficace.
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