Après un infarctus du myocarde (IDM), moins de la moitié des patients suivent le traitement destiné à éviter les complications cardiovasculaires (CV). En améliorant l’adhésion au traitement, on espère que la polypill pourrait réduire la morbimortalité post-infarctus. L’essai multicentrique SECURE est le premier à évaluer son intérêt dans ce contexte. Il a recruté, dans les six mois suivant un IDM, 2 500 patients à haut risque (plus de 75 ans, ou plus de 65 ans avec présence de facteurs de risque). Ils recevaient soit le traitement usuel laissé au choix du médecin, soit une polypill contenant de l’aspirine, du ramipril et de l’atorvastatine.
Après trois ans, les évènements du critère principal (décès CV, IDM, AVC, revascularisation en urgence) étaient significativement diminués de 24 % dans le groupe polypill, avec essentiellement une réduction de 33 % des décès CV. L’amélioration de l’observance constatée dans l’étude serait incontestablement un atout pour la prévention secondaire.
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