Des chercheurs de l'université Queen Mary à Londres suggèrent qu'il est justifié d'aller plus loin pour les tests génétiques pour dépister un risque accru de cancer du sein et de l'ovaire. Aujourd'hui, il est recommandé de faire le test en cas d'antécédents personnels et/ou familiaux, mais des mutations peuvent survenir en l'absence d'antécédent connu.
Dans le « Journal of the National Cancer Institute », l'équipe dirigée par Ranjit Manchanda montre, à partir de modélisations mathématiques, qu'il serait plus efficace de passer à un dépistage dans la population générale, chez les femmes à partir de 30 ans. Le test choisi pour leurs calculs recherchait les mutations BRCA1, BRCA2, RAD51C, RAD51D, BRIP1 et PALB2. Selon les chercheurs, la mise en place d'un test génétique généralisé permettrait d'éviter des milliers de cas de ces cancers gynécologiques au Royaume-Uni et aux États-Unis.
« La chute des coûts des tests et les avancées technologiques rendent faisable le dépistage des populations, explique Ranjit Manchanda. Cette approche peut avoir des implications importantes compte tenu des options efficaces disponibles pour gérer et prévenir le risque de cancer du sein et de l'ovaire chez les femmes à risque accru ».
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