Courrier des lecteurs

Hydroxychloroquine : comment traiter tôt sans dépister ?

Publié le 10/04/2020

Je propose un commentaire sur le message du Dr Jérôme Lefrançois, dans le Quotidien du Médecin, N° 9821 du 31 mars et intitulé : « Mensonges d’État sur le dépistage, les masques, les essais… »

Vous nous dites : « le professeur Raoult préconise de tester largement la population et de prescrire (sous surveillance médicale bien sûr), l’hydroxychloroquine chez les sujets peu ou pas atteints cliniquement ET porteurs du virus, disant que c’est là que nous aurions les meilleurs résultats… ». D’accord, cela semblerait l’idéal si vraiment l’Hydro… empêche les complications ou même simplement toute manifestation clinique chez les porteurs sains, mais dites-nous comment détecter et choisir ces « porteurs du virus », puisque, par définition, sains et exempts de tout signe clinique ? Il y a contradiction !

Je ne dis pas que l’Hydro… soit inefficace, mais à quel patient l’appliquer très tôt en l’absence de signes cliniques ? Cela me paraît impossible, si ce n’est qu’en testant TOUTE la population… Et avec quoi, puisque nous manquons de tests même pour les individus à risque ? Merci à qui pourra éclairer ce problème basique, peut-être le Professeur Raoult lui-même… ?

Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr.

Dr Denis Touvet, Médecin généraliste retraité, Molières-Cavaillac(30)

Source : Le Quotidien du médecin