Déjà prescrites dans les uvéites, les biothérapies constituent la meilleure option dans les formes résistantes de kératoconjonctivites allergiques (KCA), de pemphigoïdes des muqueuses et de sclérites.
L’omalizumab a été la première évaluée. L’étude rétrospective française Biologic-KCV, dans les kératoconjonctivites vernales sévères ou résistantes, a montré une efficacité totale chez 56 % des patients à 12 mois, et de 16,6 % dans les formes les plus sévères, mais avec une réduction des symptômes et/ou une épargne cortisonique dans 78 % des cas. La tolérance est bonne.
Depuis, on dispose d’anti-IL5 comme le mepolizumab et le benralizumab, du dupilumab (anti-IL4/IL13) ou du tralikinumab (anti-IL13). Le risque de blépharoconjonctivites dans la dermatite atopique (DA) traitée par dupilumab avait suscité des interrogations, mais elle peut être gérée par des traitements locaux.
Les pemphigoïdes cicatricielles, maladies cécitantes et les sclérites peuvent bénéficier du rituximab ou des anti-TNF.
De futures biothérapies sont à l’étude, les anti-JAK actifs sur l’eczéma et les anti-IL31 sur le prurit.
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