Les auteurs insistent sur la progression de l’incidence du DT1, chez les enfants comme chez adultes. En Europe, elle est 3,4 % par an, en Pologne de 6,6 %... contre seulement 0,5 % en Catalogne. Reims se situe à + 4,5 %/an chez l’enfant et + 7,3 % chez l’adulte. Et ce, avec un plus fort risque d’acidocétoses inaugurales et d’hypotrophies chez les enfants, reflétant un retard au diagnostic, malgré les campagnes de sensibilisation de l’Association des jeunes diabétiques auprès des médecins généralistes.
Par ailleurs, la progression du surpoids (16 %) et de l’obésité (8,5 %) au diagnostic chez les jeunes DT1 de plus 15 ans, confirment les données mondiales, et celles d’Entred 3 récemment publiées, alors que l’IMC était resté stable jusqu’en 2012.
Les registres du type de Carédiab restent rares, et ont été tardivement mis en place dans notre pays. La Société francophone du diabète (SFD) s’y emploie aujourd’hui.
* Professeur Émérite, Université Grenoble-Alpes
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