Dans plusieurs sports à impact (rugby, football, boxe), on observe l’apparition de troubles cognitifs et psycho-comportementaux précoces, dès la première commotion cérébrale (lésion traumatique du cerveau induite par des forces biomécaniques, suivie d’un symptôme neurologique transitoire).
Les symptômes (mal de tête, l’étourdissement, un problème de concentration, la confusion, l’intolérance au bruit, à la lumière, les nausées, etc.) résultent d’une dysfonction cérébrale et non d’une lésion anatomique. Dans environ 10 à 15 % des cas, le syndrome commotionnel peut être prolongé (notamment en cas de dépression).
Il faut respecter le délai de récupération nécessaire afin d’éviter l’accumulation des commotions, avec le risque de développer une forme d’atteinte proche de la maladie d’Alzheimer, une encéphalopathie chronique traumatique, observable parfois jusqu’à dix ans après l’arrêt de la pratique sportive.
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