Contrairement à la croyance populaire, ce ne sont pas les mois d’automne, perçus comme les plus déprimants, qui provoquent le plus de suicides.
Les chercheurs ont remarqué que les taux de suicide étaient plus élevés en cas de température plus élevée. En France, on a observé un pic au mois de mai/juin, lorsque la différence entre la température moyenne et celle du mois précédent est élevée. Les personnes vivant dans des zones tempérées sont particulièrement vulnérables à ces variations de température. L’hypothèse sérotoninergique serait avancée, comme favorisant les comportements violents.
En ce qui concerne la durée d’ensoleillement, le lien n’est pas encore établi. Une association négative est retrouvée avec les précipitations, mais les études sont encore trop peu nombreuses. Une grande étude est en cours (Hôpital Bichat/Inserm/Météo France/Santé Publique France) pour préciser ces liens.
Communication du Dr Marine Ambar Akkaoui (GHU Paris)
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