Période électorale oblige, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) avance plusieurs recommandations pour l'imagerie dans le cadre de la présidentielle. Elle propose de conforter le maillage territorial des radiologues libéraux – qui assurent 70 % de l'activité radiologique – au travers de « plateaux d'imagerie complets de proximité », dotés de toutes les techniques (y compris scanners et IRM). Alors que l'Hexagone accuse toujours un retard significatif de son parc d'imagerie, ce qui se traduit par un délai moyen de rendez-vous d'examen de 32 jours, la Fédération appelle de ses vœux un plan de développement des équipements modernes (scanner, IRM, TEP-scan, TEP-IRM) « non financé par des baisses tarifaires compensatoires ». Côté prévention, la FNMR réclame la mise en place du dépistage du cancer du poumon par « scanner basse dose », permettant de diminuer de « 20 % » la mortalité. À nouveau, elle réclame l'abrogation définitive de l'article 99 de la loi Sécu 2017 qui autorise le directeur de la Cnam à fixer unilatéralement certains tarifs. Selon la FNMR, les décotes ont abouti en dix ans à la fermeture de plus de « 100 centres d'imagerie ».
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