Des neuroscientifiques de l’université de Genève et de l'université de Pékin ont mis en lumière les mécanismes cérébraux en jeu chez les personnes développant une addiction à la cocaïne (environ 20 % des consommateurs) ; l'addiction étant définie par la consommation excessive d’une substance malgré les conséquences néfastes associées.
En plus de l'augmentation de la dopamine observée avec toutes les drogues, la cocaïne induit une augmentation de la sérotonine. Des expériences chez la souris ont montré que la sérotonine permet de freiner l'emballement du système de la récompense déclenché par la dopamine. Et dans des expériences avec des souris pour qui seule la dopamine augmente lors de la prise de substance et non la sérotonine, 60 % développaient une addiction.
Ainsi, la sérotonine apparaît comme un frein naturel à l'addiction qui survient en cas de déséquilibre entre les deux neurotransmetteurs et lorsque la dopamine prend le dessus.
Y. Li et al., Science, 2021. DOI: 10.1126/science.abi9086
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