L’Institut national néerlandais de la Santé publique et de l’Environnement (National Institute of Public Health and the Environment) a donné, le 6 juillet, son vert pour le lâcher de 15 millions de moustiques génétiquement modifiés sur la petite île de Saba (1 800 habitants), dans les Antilles néerlandaises.
L’idée est d’utiliser des moustiques mâles génétiquement modifiés créés par la société britannique Oxitec, qui transmettent un gène tueur à leur progéniture avant qu’elle n’atteigne l’âge de se reproduire. L'objectif est de lutter contre les maladies vectorielles telles que la dengue, le Zika ou le Chikungunya, transmises par le moustique Aedes Aegypti, ou moustique tigre.
Les moustiques doivent être lâchés sur une période de douze mois. De tels moustiques génétiquement modifiés du type OX513A ont déjà été utilisés au Brésil, aux Îles Caïman ou encore au Panama.
Dans les Antilles, alors que l’épidémie de Zika s’achève, les autorités sanitaires, dont l’ARS de Guadeloupe, mettent en garde désormais contre une "transmission autochtone de dengue observée dans plusieurs pays de la zone Caraïbe, traduisant un risque d’importation dans nos territoires antillais."
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