Le gouvernement a publié vendredi un premier recensement des nanoparticules mises sur le marché en France, ce qui constitue une première étape pour mieux identifier les éventuels risques pour la santé de ces particules infimes. Selon ce bilan, qui s'appuie sur 3.400 déclarations des entreprises concernées, environ 500.000 tonnes de nanoparticules ont été mises sur le marché en 2012. Les nanoparticules, d'une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres (1 à 100 milliardièmes de mètre), sont utilisées dans des produits très variés: bâtiment, peintures, solvants, matériaux de construction, chimie, cosmétique, médecine, utilisations industrielles mais aussi raquettes de tennis ou crèmes solaires... A l'échelle nanométrique, la matière acquiert des propriétés nouvelles, riches en applications mais qui compliquent d'autant l'évaluation de la toxicité. Une substance a priori inoffensive peut devenir toxique si elle est utilisée sous forme de nanomatériaux, disait l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans un rapport de 2010. Ce premier recensement chiffre à 282.000 tonnes le volume de nanoparticules produites en France et à 222.000 t le volume importé. Il permet par ailleurs de "dégager un nombre total de catégories de substances à l'état nanoparticulaire déclarées compris entre 243 et 422".
282 000 tonnes de nanoparticules produites en France
Publié le 30/11/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus
Alzheimer : être homozygote APOE4, forme génétique de la maladie ou facteur de risque fort ?
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme
Risque cardiovasculaire : quand la colère échauffe le cœur