La prescription de médicaments anti-Alzheimer a diminué de 26 % en volume depuis 2010 (Celtipharm). La baisse s’accentue fin 2011 au moment où la HAS, qui n’a reconnu à ces médicaments qu’un bénéfice clinique « au mieux modeste » insiste sur les effets secondaires pouvant induire l’arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques). À l’opposé, Florence Pasquier fait ressortir le fait que les inhibiteurs de l’acétylcholine estérase , « s’ils ne guérissent pas la pathologie, peuvent offrir au patient des bénéfices cognitifs pendant plusieurs mois, retardant d’autant son entrée en institution. Une récente étude de 2012 financée par les autorités sanitaires anglaises (NEJM du 8 mars 2012) allait d’ailleurs dans ce sens, montrant que l’arrêt de traitements institués depuis plus d’un an faisait régresser les résultats des tests cognitifs. « Les médicaments doivent être arrêtés quand le patient ne présente plus d’interaction avec l’environnement ou quand les effets secondaires sont devenus trop importants », conclut le praticien.
Anti-Alzheimer : une baisse continue des prescriptions
Publié le 20/09/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?
Un traitement court de 6 ou 9 mois efficace contre la tuberculose multirésistante
Regret post-vasectomie : la vasovasostomie, une alternative à l’AMP
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce