En bref

Les actualités du congrès

Publié le 03/05/2013
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Adieu Viagra®, bonjour sildénafil

À compter du 22 juin 2013, 15 versions génériques du Viagra vont être commercialisées en France. Pfizer lancera son propre générique, le sildénafil Pfizer, et pourrait aussi se démarquer en proposant le médicament sous forme de chewing-gum, qui est déjà commercialisé au Mexique sous le nom de Viagra Jet.

Chirurgie du prolapsus et sexualité féminine

19 % des femmes seraient atteintes de prolapsus uro-génital. ?Une étude menée sur 152 femmes opérées par promontofixation coelioscopique montre à 3 et 12 mois une amélioration des symptômes, de leur qualité de vie mais aussi de leur sexualité. Cette technique chirurgicale doit donc être proposée en première intention chez les patientes sexuellement actives, conclut Laurent Wagner.

Le gynécologue face à la plainte sexuelle

71 % des gynécologues sont à l’aise lorsqu’une patiente se plaint au niveau sexuel révèle une enquête menée auprès de 275 gynécologues. De plus, ils n’hésitent pas à aborder le sujet et demandent souvent ou systématiquement s’il existe un trouble sexuel lors d’une consultation de routine (la ménopause ou les constatations cliniques étant les circonstances les plus propices pour le faire)

En revanche, seulement un quart d’entre eux se trouve compétent pour la prise en charge (45 % estimant qu’il faut être sexologue pour cela). Ce n’est pas pour autant qu’ils délaissent leurs patientes : 89% des gynécologues prennent en charge les dyspareunies, 72 % le vaginisme, 56 % les troubles du désir et 44 % les troubles du plaisir. « Le gynécologue est un interlocuteur majeur dans ce domaine, car les femmes osent plus parler de sexualité que les hommes » commente Béatrice Cuzin, qui ajoute que « certains troubles sexuels sont vraiment de leur ressort : une anomalie de la fourchette vulvaire, très visible à l’examen médical, est une cause de dyspareunie facile à identifier. De même, les mycoses récidivantes qui peuvent entraîner des infections urinaires à répétition ou vice versa, qui entravent la sexualité ».

Charlotte Demarti

Source : lequotidiendumedecin.fr