Traitement

Surveillance active du cancer de la prostate : un enjeu psychologique

Publié le 29/03/2013
Article réservé aux abonnés

Combien d’hommes avec un cancer de la prostate à bas risque sous surveillance active ont basculé vers le traitement ? Et pour quelles raisons ? Telles sont les questions auxquelles a tenté de répondre une récente étude présentée à l’EAU. « Elle montre qu’à 5 ans 30 % des patients en surveillance active basculent vers la chirurgie, la première des raisons étant psychologique, et la seconde une modification des caractéristiques de la tumeur qui devient plus agressive sur les biopsies de contrôle », indique Xavier Cathelineau. Un certain nombre de patients ne supportent donc pas la surveillance active. Rappelons que cette dernière consiste la première année en un dosage du PSA tous les 4 mois et une biopsie à un an.

La deuxième année, le PSA est dosé tous les mois et on réalise une IRM tous les un ou deux ans, avec une biopsie tous les deux ans. Ainsi, il est important de bien expliquer au patient les contraintes, et le poids psychologique que représente un tel suivi avant de lui proposer une surveillance active et de les mettre en balance avec les avantages et inconvénients d’un traitement global et son lot d’effets secondaires.


Source : Le Généraliste: 2638