L'obésité persiste chez les enfants et ados américains

Publié le 27/04/2016
obesité

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Crédit photo : GARO/PHANIE

Pendant 8 ans Michèle Obama en avait pourtant fait un cheval de bataille, pourtant force est de constater qu’aux Etats-Unis les taux élevés d’obésité chez les enfants et les adolescents persistent.

Une étude publiée dans la revue Obesity montre que ces dernières années la situation reste peu ou proue la même. "De récentes études limitées suggèrent que l'obésité juvénile commence à diminuer mais nous n'avons trouvé aucune indication confortant une telle tendance aux Etats-Unis, dans aucun des groupes d'enfants et d'adolescents de 2 à 19 ans", affirme Asheley Skinner, professeur à l'Université Duke en Caroline du Nord, principal auteur. "C'est particulièrement vrai pour la forme la plus sévère d'obésité, qui reste élevée surtout parmi les adolescents", ajoute-t-elle.

Aggravation pour les formes sévères

Les chercheurs se sont appuyés sur des données provenant d'une enquête nationale sur la santé et la nutrition qui porte sur des décennies. Ils ont constaté que pour la période 2013-2014, 33,4% des jeunes de 2 à 19 ans étaient en surpoids, dont 17,4% étaient obèses. Sur la période 2012-2014, 6,3% des jeunes américains avaient un IMC d'au moins 35, considéré comme la catégorie II d'obésité contre 5,9 en 2010-2012. Près de 2,5% étaient sévèrement obèses avec un IMC de 40 et plus qui se définit comme une obésité de catégorie III contre 2,1% en 2010-2012.

Pour Asheley Skinner, l'obésité "est vraiment un problème de santé publique qui nécessitera des changements dans de nombreux domaines" parmi lesquels elle cite la politique alimentaire, l'accès aux soins -de nombreux enfants et d'adolescents n'ont pas de couverture médicale, les programmes scolaires qui devront inclure l'éducation physique ainsi que la création de parcs et la construction de trottoirs et de pistes cyclables en zones urbaines pour encourager l'exercice. "Toutes ces choses mises ensemble peuvent donner des résultats", estime la chercheuse.


Source : lequotidiendumedecin.fr