« Le virage ambulatoire ne sera pas possible s'il n'y a pas une structuration des soins primaires en amont », introduit Cécile Courrèges, DG de la DGOS*. La solution viendrait-elle de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ? Selon Cécile Courrèges, les syndicats de praticiens libéraux qui voient les hospitaliers s'organiser autour des GHT sont désormais convaincus du bien fondé de ces nouvelles organisations territoriales. Le problème est que seules les acteurs de terrain se sentent peu ou mal accompagnés par la tutelle. Sans aller vers un modèle unique, il faut tout de même un cadre minimum, préconise la DG de la DGOS. Dans cette optique, une mission qui sera rendue fin 2018 a été confiée à Véronique Wallon. Son objectif est de définir le cadre minimum d'une CPTS et de définir une stratégie pour l'aide au déploiement d'un accompagnement plus volontariste. Surtout le financement pour l'instant cantonné aux FIR devra être modifié pour devenir pérenne.
* Lors de la conférence « De la proximité au recours : organiser les soins au niveau des territoires » (Paris Healthcare Week 2018)
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