Distilbène : les petites filles des premières victimes épargnées d’anomalies lourdes

Publié le 01/12/2014

Les "filles du Distilbène", dont les mères ont pris ce médicament pendant la grossesse, ont une augmentation du risque de cancer du sein, mais il n'y a pas plus d'anomalies de l'appareil génital chez les "petites-filles" (3e génération), selon une étude publiée lundi. Le Distilbène (DES) est le nom commercial d'une hormone de synthèse prescrite en France entre 1950 et 1977 aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches. Les "filles DES" exposées in utero ont souffert de cancers génitaux (col de l'utérus et vagin) et de graves difficultés de reproduction (infertilité, fausses couches, accouchements prématurés...). Selon le réseau DES France, à l'origine de cette étude, financée par l'agence du médicament ANSM et soutenue par la Mutualité Française, "au moins 160.000 enfants nés pour la plupart dans les années 1970 auraient été exposés au produit".


Source : lequotidiendumedecin.fr