Le valproate (Dépakine®) n'est pas le seul médicament antiépileptique qui présente un risque de malformations pour les enfants exposés dans le ventre de leur mère, mais c'est le plus important, notent les auteurs d'un rapport de l'ANSM. Ceux-ci dressent même une échelle des risques pour 21 antiépileptiques. Cinq autres substances présentent à ce jour un risque de malformation élevé par rapport à la fréquence observée dans la population générale : le topiramate, le phénobarbital, la primodone, la carbamazépine et la (fos) phéntoïne. En outre, l'Agence appelle à la vigilance sur un autre produit très prescrit qui comporte un risque malformatif potentiel, la prégabaline (Lyrica® et ses génériques). Enfin, la lamotrigine et le lévétiracétam ne voient pas d'augmentation de fréquence de survenue de risques malformatifs. Toutefois, concernant les autres médicaments que le Valproate (pour lequel les risques sont avérés), l'Agence se refuse à tirer de conclusion définitive sur ces autres produits, étant donné l'insuffisance des données disponibles. Elle réunira le 14 mai prochain un comité d'experts indépendants pour proposer des mesures complémentaires de réduction des risques liés à l'exposition in utero aux épileptiques. Jusqu'à 30 000 enfants pourraient avoir été atteints par des troubles de développement, selon la première estimation officielle de l'Agence et l'assurance maladie en juin 2018.
Brève
La Dépakine est l'antiépileptique le plus à risque de malformations, selon l'ANSM
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Publié le 25/04/2019
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Depakine
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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