Alors que de nombreuses études menées aux États-Unis ont suggéré l’intérêt d’un dépistage par scanner à faible dose pour les fumeurs, la Haute Autorité de santé se prononce ce jour contre la généralisation d’une telle pratique. Pour justifier sa position, elle avance six arguments. Primo, la maladie est difficilement détectable à un stade précoce à cause de sa rapidité d’évolution. Deuxio, le recours au scanner générerait un grand nombre de faux positifs, jusqu’à 90 %. Les experts avancent également le faible arsenal thérapeutique disponible, les difficultés à identifier les personnes à risque. De plus, la réduction de la mortalité grâce à ce dépistage ne serait pas établie. Au final, il y aurait « trop de risques et d’inconvénients associés pour des bénéfices très incertains ». Manque simplement à ce réquisitoire une évaluation médico-économique. On attend toutefois les réactions des sociétés savantes.
La HAS se prononce contre le dépistage pour les fumeurs
Publié le 19/05/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Crédit photo : D. ROBERTS/SPL/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Troubles des règles : un sujet à aborder en consultation
Sniffy, une poudre à renifler qui soulève l’inquiétude
L’exposition prénatale à des perturbateurs endocriniens augmente le risque de syndrome métabolique
Sepsis sévère : le paracétamol réduirait le risque de SDRA et de lésions d’organes