Upsa, le spécialiste de l'effervescence, est au final cédé par BMS au Japonais Taisho. Faut-il parler pour les laboratoires de l'archipel de ruée vers l'ouest ? Après le numéro 1 Takeda qui vient d'acquérir l'un des experts des maladies rares, l'irlandais Shire, c'est donc au tour d'un leader nippon des médicaments vendus sans ordonnance de se développer à l'étranger. Taisho devra débourser 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros) pour acquérir des marques comme Efferalgan®, Dafalgan® ou Fervex®. Il l'a emporté face à deux laboratoires européens l'Allemand Stada et l'Italien Angélini et à deux fonds d'investissements PAI et CVC. Upsa a réalisé l'année dernière un chiffre d'affaires de 425 millions d'euros. Il est toujours le plus gros employeur du Lot-et-Garonne.
Dans le même temps, la concentration se poursuit dans le secteur de l'automédication. GSK vient d'annoncer la création d'une joint-venture avec l'Américain Pfizer dans les médicaments vendus sans ordonnance. Il en détiendra 68 % des actions, Pfizer 32 %. L'objectif affiché est toutefois une mise en bourse dans trois ans. Produire et mettre sur le marché des médicaments sans ordonnance et des médicaments de spécialité relèvent de compétences métiers différents. D'où un nombre réduit de big pharmas encore présents. À terme, seuls Sanofi, Bayer et Johnson & Johnson conserveront un département médication familiale. Mais des changements de stratégie sont toujours possibles. L'avenir est loin d'être écrit.
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