Le laboratoire Teva est confronté à la plus grande crise de son histoire. Son nouveau patron, le Danois Kare Schultz, recourt à la chirurgie lourde. Et annonce les suppressions de 14 000 postes, soit le quart de ses effectifs mondiaux. L’objectif est de réduire les coûts de 3 milliards de dollars à la fin 2019. La situation de crise couvait depuis plusieurs mois. Le laboratoire affichait une perte nette de 6 milliards de dollars. Elle s’explique notamment par le coût très élevé de l’acquisition du laboratoire Actavis spécialisé dans le générique, alors que le prix des génériques s’effrite sur le premier marché mondial, à savoir les Etats-Unis. Dans le même temps, le laboratoire israélien perd son brevet sur la copaxone, un médicament leader dans la sclérose en plaques. Dans ce climat morose, la filiale française affiche pourtant ses meilleurs résultats. Elle ne devrait pourtant pas échapper aux mesures qui frappent l’ensemble des filiales du groupe.
Brève
Teva annonce le départ de 14 000 collaborateurs dans le Monde
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Publié le 21/12/2017
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visuel Teva
Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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