25 % des décès et 25 % des séquelles graves survenus chez les enfants avec une infection sévère liée au méningocoque C ou au pneumocoque, auraient pu être évités par la simple application du calendrier vaccinal notamment contre ces deux bactéries. C'est ce que révèle ce mercredi l'Inserm dans un communiqué rendant compte des travaux conduits par ses chercheurs et des pédiatres du CHU de Nantes et du Grand-Ouest, ainsi que de l'hôpital Necker Enfants malades (AP-HP). Les résultats de leur étude sont parus dans Paediatric and Perinatal Epidemiology.
Vaccination absente ou incomplète
Pour arriver à cette conclusion, les auteurs de ce travail ont conduit une étude prospective observationnelle entre 2009 et 2014, incluant des enfants âgés de 1 mois à 16 ans décédés ou hospitalisés dans un service de soins intensifs à cause d'une infection bactérienne sévère. Parmi les 124 enfants souffrant d'une infection sévère à méningocoque (n=75) ou à pneumocoque (=49), 20 (16 %) sont morts et 12 (10 %) ont souffert de très graves séquelles. « Une infection a été considérée comme théoriquement évitable par la vaccination si l'enfant avait une vaccination absente ou incomplète et que les souches bactériennes identifiées étaient ciblées par les vaccins recommandés au moment de la survenue de l'infection », indique l'Inserm.
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