Pollution en Ile-de-France: léger mieux sur le dioxyde d'azote, mais aggravation sur l'ozone

Publié le 08/04/2016
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Crédit photo : KUBACSI/PHANIE

Un léger mieux sur le dioxyde d'azote, mais 1,5 million de personnes demeurent très exposées. Selon, le bilan annuel d'Airparif, la pollution atmosphérique s'est maintenue en 2015 en Ile-de-France par rapport à 2014. Sur dix ans, la situation s'est globalement améliorée, mais il reste encore beaucoup à faire, résume l'association chargée de suivre la qualité de l'air dans la région.

Dans Paris intra-muros et près des grands axes de circulation, cinq polluants dépassent toujours la réglementation, pointe le bilan : dioxyde d'azote, particules (PM10 et PM2,5), ozone et benzène. Par rapport à 2014, les niveaux de particules ont "marqué une stabilité et ceux de dioxyde d'azote sont en légère baisse".

"Ce mieux s'explique par des conditions météorologiques plutôt favorables à la dispersion - à l'exception de la période d'épisodes de pollution de mars", relève Airparif. La douceur des températures hivernales a en outre limité l'usage du chauffage. Pour ce qui concerne d'ailleurs ce début 2016, les traditionnels pics printaniers ont été moindres, également du fait de la météo, grâce aux pluies et aux vents, avec 5 jours de dépassement du "seuil d'information" aux particules PM10 au 1er trimestre, contre onze sur la même période en 2015.

"Quant à l'ozone, c'est le seul polluant pour lequel les niveaux moyens ont augmenté au cours des dernières décennies", ajoute AirParif, mais en 2015, cette hausse s'est stabilisée. "Son seuil de protection de la santé est dépassé tous les ans dans l"ensemble de la région Capitale, mais de façon plus importante en zone rurale", précise Airparif.


Source : lequotidiendumedecin.fr