Quatre médicaments à base de lévothyroxine pourront être prescrits

Publié le 27/09/2017
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Après l'annonce faite par Agnès Buzyn en début de semaine, l'ANSM a confirmé que l'ancienne formule du Lévothyrox sera temporairement disponible dans les pharmacies à partir du lundi 2 octobre à hauteur de 90 000 traitements sous forme de conditionnement trimestriel. Ce médicament a été importé d'Allemagne, il s'agit de l'Euthyrox en comprimé sécable de Merck. Une notice en français sera remise au patient par le pharmacien. L’Euthyrox est disponible sous la forme de huit dosages différents : 25, 50, 75, 100, 125, 150, 175 et 200 µg. L'agence précise que ce médicament "devra être prescrit exclusivement en dernier recours aux patients, en nombre limité, qui rencontrent des effets indésirables durables avec les autres spécialités".

Deux médicaments importés d'Allemagne

Au total, ce sont quatre molécules à base de lévothyroxine que les praticiens pourront donc prescrire.

En plus de l'Euthyrox, les autres médicaments actuellement disponibles, ou qui le seront très bientôt, sont :

L-Thyroxine Serb 150 µg/ml, solution buvable en gouttes. Même si le laboratoire a augmenté la production de ce médicament, celui-ci est "réservé prioritairement aux enfants de moins de 8 ans, aux personnes qui présentent des troubles de la déglutition, et aux patients ayant déjà eu une prescription de cette spécialité avant le 31 août.  

L-Thyroxin Henning en comprimé sécable du laboratoire Sanofi, avec des dosages de 25, 50, 100, et 150 µg. Il sera disponible mi-octobre et provient d'Allemagne. Une notice en français sera aussi prévue.

Et donc la Thyroxine de Merck (nouvelle formulation) qui doit rester prescrit en première intention et qui est disponible sous forme de huit dosages différents.

L'ANSM ajoute que d'autres médicaments pourraient être commercialisés en France. L’agence du médicament est en contact avec des laboratoires européens produisant des médicaments princeps et génériques à base de lévothyroxine.

Dr Nicolas Evrard

Source : lequotidiendumedecin.fr