Infectiologie

Bronchiolite : l'épidémie démarre

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Publié le 12/10/2022
Selon Santé publique France, quatre régions sont entrées en phase épidémique entre le 3 et le 9 octobre.

Crédit photo : BURGER/PHANIE

La bronchiolite est bien là ! Comme l’an dernier, l’épidémie commence fort et surtout tôt. C’est ce qui se dégage du dernier bulletin épidémiologique de Santé publique France consacré à la surveillance de l’infection à virus respiratoire syncytial (VRS), publié ce 12 octobre.

Pour rappel, l’automne dernier, l’épidémie de bronchiolite avait déjà surpris par son commencement précoce et relativement intense. En effet, en 2021, deux régions étaient entrées en phase épidémique début octobre. Et près de 1 780 enfants de moins de deux ans avaient été vus aux urgences pour bronchiolite – plus d’un tiers ayant dû être hospitalisés.

Et ces dernières semaines, une situation similaire couvait. Il y a quinze jours, Santé publique France notait déjà une tendance à l’augmentation des indicateurs de la maladie chez les moins de deux ans, avec une augmentation de plus de 50 % des consultations aux urgences pour bronchiolite et près de 360 enfants hospitalisés.

Quatre régions en phase épidémique

Ainsi, cette semaine 40, soit un an presque jour pour jour après le début de l’épidémie de 2021-2022, le scénario se répète. Et ce, de façon plus marquée encore. Car cette année, ce ne sont pas deux mais quatre régions qui sont entrées en phase épidémique entre le 3 et le 9 octobre : les Hauts de France, l’Île de France, la Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie. De plus, toutes les autres régions en dehors de La Corse sont en phase pré-épidémique, ainsi que La Guadeloupe, La Martinique et La Guyane.

Le nombre d’enfants touchés est d’ores et déjà plus élevé que l’an dernier. De fait, rien que la semaine dernière, plus de 2 050 enfants de moins de deux ans ont été vus aux urgences pour bronchiolite – soit 300 de plus environ qu'en 2021. Et comme l’an dernier, un tiers environ de ces très jeunes patients ont été hospitalisés – dont 95 % de moins d’un an.


Source : lequotidiendumedecin.fr