« Nous pouvons mettre fin à la phase aiguë de la pandémie cette année - nous pouvons mettre fin au Covid-19 en tant qu'urgence sanitaire mondiale », le niveau d'alerte le plus élevé de l'OMS, a déclaré le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus lundi 2 janvier. Mais la vigilance reste de mise pour tous les pays afin de lutter contre l'iniquité vaccinale, surveiller le virus et ses variants et prendre des mesures de restrictions adaptées, a-t-il expliqué à l'occasion de l'ouverture du Comité exécutif de l'OMS, qui se réunit cette semaine à Genève. Toutefois, en Afrique, 85 % de la population n'a pas encore reçu une seule dose de vaccin, a-t-il souligné. Et d'atténuer ses propos optimistes : « Il est dangereux de supposer qu’Omicron sera le dernier variant ou de parler de fin de partie », car les conditions seraient idéales selon lui actuellement dans le monde pour que d'autres variants émergent. Le potentiel d'un variant « plus transmissible et plus mortel » est « très réel », selon lui. Cette annonce de sortie de pandémie avait déjà été faite la veille par le directeur Europe de l'OMS, Hans Kluge. Selon l'OMS, Omicron pourrait avoir contaminé 60 % de la population européenne d'ici à mars. Il est en train de supplanter Delta à une vitesse très rapide. « Moins de deux mois après sa découverte en Afrique du Sud, il représente désormais 31,8 % des cas dans la région européenne, contre 15 % la semaine précédente », a conclu le directeur général de l'OMS.
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