Brève

La durée d'isolement des personnes déclarées positives passe de 7 à 10 jours

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Publié le 18/02/2021
Covid-19

Covid-19

« Rien de pire ne serait que de lever les mesures de restriction trop tôt. Les prochaines semaines sont clefs. Nous devons faire preuve d'une vigilance absolue », a expliqué Olivier Véran lors de sa conférence de presse du jeudi soir. La situation sanitaire est toujours à flux tendu, avec une hausse importante des taux de variants (36 % des cas pour le britannique et 5 % pour les variants brésilien et sud-africain). La situation est très hétérogène en fonction des régions. Le Nord détient un taux de 72 % de cas issus du variant britannique, Mayotte (reconfiné) 69 % du sud-africain.

Pour accompagner l'argumentation du ministre, Victoria Colizza, directrice de recherche à l'Inserm, spécialiste des maladies infectieuses, a présenté des modélisations d’évolutions de l’épidémie. Selon elle, le couvre-feu à 18 heures a eu un impact important sur le recul de la circulation de la souche historique du Covid-19, mais beaucoup moins sur les variants. En conséquence, le gouvernement décide de prolonger de 7 à 10 jours la période d'isolement des personnes positives à la Covid, celle des cas contacts reste maintenue à 7 jours.

Côté vaccination, plus de 75% des personnes résidant en Ehpad se sont fait vacciner. L'âge moyen du Français vacciné est de 72 ans. Fin mars début avril, les personnes de 65 à 74 ans pourront postuler pour se faire vacciner. Concernant le vaccin Astrazeneca autorisé en priorité pour les soignants de moins de 65 ans, 80 000 personnes ont reçu leur première dose. Rappel du ministre de la Santé, ce vaccin est plus efficace sur les formes graves que légères. Toutefois, il peut entraîner des effets indésirables bénins et temporaires, mais qui peuvent entraîner des arrêts maladies pour les soignants qui l'ont reçu. D'où le conseil d'Olivier Véran : toute une équipe médicale ne doit pas se faire vacciner en même temps. Satisfaction du ministre, en trois jours, 30 000 médecins généralistes se sont portés volontaires pour vacciner les patients à partir du 25 février prochain.

Au sujet de la lettre de quelques membres du Conseil scientifique appelant à un confinement des personnes âgées , « la faisabilité d'une telle mesure est très discutable et l'impact épidémique n'est pas assuré », a répondu le ministre.


Source : lequotidiendumedecin.fr