Brève

La filière déchets à l'hôpital s'est restructurée suite à la crise

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Publié le 24/04/2020
Covid-19

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"On se change toute la journée pour éviter de transporter des germes dans le couloir et les autres chambres", témoigne un infirmier exerçant au CHRU Nancy-Brabois. Quatre fois par jour, des agents récupèrent les bennes au couvercle jaune, qui sont acheminées au centre de valorisatino des déchets Véolia à Ludres (banlieue de Nancy). "Si on ne collecte pas un jour les déchets, on bloque l'hôpital", indique Ambre Bastien, directrice de la collecte en Lorraine sud chez Véolia. Pour le centre hospitalier de Vienne (Isère), les collectes ont dû être multipliées par deux par l'entreprise Trédi, chargée du ramassage et du traitement de ces déchets. ces déchets sont acheminés jusqu’au centre de traitement Trédi de Salaise-sur-Sanne. Spécialisé dans les déchets industriels et sanitaires, c’est l’un des plus grands centres de traitement des déchets dangereux en Europe. En ce moment, l’entreprise reçoit 500 bacs par jour en provenance de toute la région, soit le double des quantités habituelles. Etiquetés et identifiés individuellement pour garantir une traçabilité, les conteneurs sont ensuite acheminés dans une chaîne automatique d’incinération. Les déchets sont brûlés à 1000 degrés pendant 3 heures. En cette période de forte activité, l'usine tourne sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Le travail de nuit a été instauré, selon nos confrères de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

 


Source : lequotidiendumedecin.fr