Pédiatrie

Vaccin Comirnaty : ouverture des commandes pour les enfants de 5-11 ans

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Publié le 13/12/2021

Crédit photo : BURGER/PHANIE

La direction générale de la santé (DGS) vient de faire savoir que, pour la première fois, le portail de commandes des vaccins permet aux médecins de ville de s'approvisionner en vaccins Pfizer/BioNTech adaptés à l'enfant. Ces commandes sont ouvertes du lundi 13 décembre 8 heures au mardi 14 décembre 23 heures. Par la suite, chaque semaine des commandes supplémentaires seront possibles.

Le DGS-Urgent précise que « dans un premier temps, compte tenu du public pédiatrique concerné, seuls les médecins pourront commander ce type de flacons adapté aux plus jeunes, à raison d’un flacon par praticien pour cette première semaine ».

Ces commandes sont ouvertes alors que le 25 novembre, l’Agence européenne du médicament (EMA) attribuait une autorisation de mise sur le marché à la forme pédiatrique du vaccin Pfizer/BioNTech. Pour l'agence européenne, les bénéfices du vaccin Comirnaty étaient supérieurs aux risques, « en particulier chez ceux souffrant d’affections qui augmentent le risque de formes sévères ». Le même jour, la Haute Autorité de santé (HAS) recommandait la vaccination des enfants de 5 à 11 ans à risque de forme grave de Covid-19 et de décès ou vivant dans l'entourage de personnes immunodéprimées.

Des flacons au capuchon orange

De façon concrète, la DGS précise que le flacon de vaccin Pfizer-BioNTech pédiatrique à destination des 5-11 ans sera à diluer préalablement à son utilisation. Le flacon est muni d’un couvercle en plastique orange, propre au vaccin pédiatrique (le couvercle violet est réservé aux formes adultes pour les 12 ans et plus). Une fois le flacon dilué, 10 doses pourront être administrées par flacon Pfizer-BioNTech pédiatrique.

Il est aussi précisé que les modalités d’administration de ce vaccin seront très bientôt rappelées dans un DGS-Urgent relatif à l’ouverture, le 15 décembre, de la campagne de vaccination à cette population des 5-11 ans à risque.

 

 


Source : lequotidiendumedecin.fr