Le Syndicat des médecins d’Aix et région (SMAER), petite organisation du sud de la France, accuse le directeur de la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) du Rhône de faire pression sur un assuré social.
Le syndicat diffuse le contenu d’une lettre adressée par la caisse à ce patient. « Il s’agit de votre 10e arrêt au cours des douze derniers mois, attaque le courrier. Dans l’éventualité d’un nouvel arrêt de travail dans les prochaines semaines, le médecin-conseil de la CPAM pourra être amené à prendre contact avec votre médecin traitant et vous-même afin d’examiner votre situation et d’apprécier si ces arrêts successifs sont bien une réponse adaptée à votre état de santé. »
Le SMAER s’insurge contre ce procédé. « Rien ne vous autorise à menacer un assuré social, souligne le syndicat. Rien ne vous autorise à imaginer que votre autorité vous permet de ne pas respecter l’indépendance des services médicaux de l’assurance-maladie. »
Le syndicat a alerté la CNAM de cette situation qu’il considère être une dérive.
Cardiomyopathie hypertrophique obstructive : l’aficamten fait ses preuves
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus
Alzheimer : être homozygote APOE4, forme génétique de la maladie ou facteur de risque fort ?
Grève des cliniques, l’hôpital public débordé en juin ? Les syndicats de PH entre inquiétude et fatalisme