Le collectif interassociatif sur la santé (CISS), qui regroupe une trentaine d'associations de patients, ne goûte guère le programme « Vitality », qui sera lancé en 2017 en France par l'assureur Generali pour ses contrats de groupe de complémentaire santé et de prévoyance.
Avec ce programme, Generali invite ses adhérents à reprendre en main leur santé en leur proposant des actions de prévention ou de remise en forme. En fonction des résultats obtenus, l'assureur leur propose des bons de réduction (jusqu'à 40 %) chez des entreprises partenaires.
La collecte des données de santé des volontaires (préalable indispensable à l'adhésion au programme, même s'il n'est pas obligatoire de répondre à toutes les questions posées) fait sérieusement tiquer le CISS. « On n'a jamais vu un assureur collecter ces données pour ne rien en faire », prévient le collectif d'usagers, jugeant qu'elles seront « probablement » revendues aux partenaires commerciaux du programme, « et à bien d'autres, assurément ».
Le CISS rappelle que les assureurs proposant des contrats de complémentaires santé solidaires « sont soumis à l’interdiction de sélectionner leurs souscripteurs, ou de leur proposer des modulations de tarifs, en fonction de leur état de santé ». Cette interdiction « doit absolument être préservée et renforcée », estiment les patients.
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