« L'année 2017 est celle de la bascule vers l'usage réel de la messagerie MS Santé », a assuré Michel Gagneux, directeur de l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (ASIP Santé), lors du salon Paris Healthcare Week, à Paris. Cela fait trois ans que l'ASIP développe cette messagerie destinée aux échanges sécurisés entre professionnels. Plus de 1 800 établissements (privés et publics) sont en phase d'adoption de cet outil – et 864 sont déjà raccordés.
Côté professionnels, 31 000 adresses ont été créées et « des centaines de milliers de mails » sont déjà échangés chaque mois, se réjouit l'agence. Parmi ces contacts, 23 000 appartiennent à des médecins (dont 15 000 libéraux). D'ici la fin de l'année, plus de 60 000 adresses devraient être en fonctionnement, traduisant la montée en puissance de MS Santé. Dès cet été, les échanges à travers cette messagerie se multiplieront. Les laboratoires d'analyses seront en mesure de transmettre des résultats de biologie sous forme PDF. Fin 2018, ils seront envoyés sous forme structurée et pourront être exploités directement par le logiciel métier du praticien qui pourra signaler une anomalie.
Toutefois, une des principales messageries existantes, Apicrypt (près de 70 000 utilisateurs), n'a toujours pas intégré l'espace de confiance MS Santé. Il manque la qualification d'hébergeur de données de santé. « C'est à eux de faire ce travail », insiste Michel Gagneux.
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